Droit des femmes
D'autres entités territoriales, non étatiques ou non reconnues, ont également précédé de nombreux pays :
le Royaume de France, pour les élections consulaires (gouvernements urbains) depuis qu'elles existent (à partir du XIIe siècle selon les régions). Disposition abolie en 1791[1]. la Corse entre 1755 et 1769 (gouvernement Paoliste)[2] l'État du New Jersey de 1776 à 1807[3]
Le Bas-Canada (aujourd'hui le Québec), de 1791 à 1849[4] les Îles Pitcairn en 1838 la province colombienne de Vélez de 1853 à son intégration dans l'État fédéral de Santander[5] l'Île de Man en 1866 le Territoire du Wyoming (États-Unis) en 1869[6]
Quelques États américains ont aussi été pionniers pour le droit de vote des femmes :
Wyoming en 1868
Colorado en 1893[7]
Utah et Idaho en 1896
Le droit de vote est par la suite accordé aux femmes de façon progressive dans la majorité des pays à partir de 1906 (liste non exhaustive après 1940) :
1906 : en France Paul Dussaussoy dépose à l'Assemblée nationale le premier projet de loi pour rétablir le droit de vote des femmes aboli depuis la Révolution. Le Sénat s'y oppose.
Finlande (avec éligibilité égale des femmes et des hommes) et Nouvelles-Hébrides (id.)[8]
11 juin 1913 : Norvège[9]
1915 : Danemark (y compris Islande)[10]
1918 :
Canada (au niveau fédéral, les provinces ayant déjà reconnu le droit de vote des femmes au niveau provincial entre 1916 et 1922 mais seulement en 1940 au Québec)[11]
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande (à partir de l’âge de 30 ans jusqu’à ce que, en 1928, leur statut soit aligné sur celui des hommes, soit l’âge de 21 ans).
Russie soviétique (l'Union soviétique ne fut créée qu'en 1922), Tchécoslovaquie,