« Droits humains : universalité et indivisibilité »
DE LA DEMOCRATIE
O P A D
Colloque international
sur le thème :
" La Déclaration de Lomé, 20 ans après : Démocratie et Renaissance Africaine "
Lomé, 26 - 30 avril 2011
Remarques introductives de M. Adama Dieng
Sous-Secrétaire général des Nations Unies
Greffier du
Tribunal Pénal International pour le Rwanda
Monsieur le Président de l’OPAD,
Chers amis,
Mesdames et Messieurs,
Je voudrais m’associer à tous ceux qui m’ont précédé et souhaiter à mon tour Bon Anniversaire à l’OPAD. Vingt ans dans la vie d’une organisation africaine et militante des droits de l’homme œuvrant au renforcement de l’Etat de droit, ce n’est pas rien. Si l’OPAD est devenue cette institution incontournable, surtout dans l’espace francophone, le mérite en revient avant tout à son fondateur, notre ami, notre frère, notre compagnon des jours heureux comme des jours tristes, Djovi Gally, cet acteur acharné qui, à maintes occasions, a failli payer de sa vie son engagement au service de la Primauté du Droit. Mais le succès de l’OPAD c’est aussi le fruit de tant de sacrifices consentis par sa charmante épouse, Béate et ses enfants. Sans leur patience, leur soutien discret nous ne serions pas aujourd’hui à Lomé pour célébrer l’OPAD. Je voudrais enfin dire Merci à deux grandes dames, Christine Desouches et Mame Bassine Niang qui ont été de tous les combats pour le renforcement de la démocratie, la promotion et la protection des droits de l’homme.
La Déclaration de Bamako, c’est le fruit de leur audace. L’aventure avait commencé à Paris, dans un petit restaurant où nous avions réservé une table pour trois: je m’en souviens comme si c’était hier. L’OPAD n’a pas été en reste comme en témoigne la Déclaration de Lomé. Croyez-moi, je regrette beaucoup de ne pouvoir être parmi vous et prendre part aux travaux. Des soucis de santé m’empêchent de faire le long déplacement de Kilimanjaro à