Du caractere, Del'homme
Du
Caractère,
De l’homme (Essai méditationnel du caractère du paraitre de l’homme) Eko bessala benjamin (B-Benj)
Du Caractère, De l’homme
2013
INTRODUCTION
ARISTOTE dans son ouvrage intitulée POLITIQUE, montre l‟évidence selon laquelle l‟homme accomplit sa nature au sein de la cité. « Il est donc évident que la cité est du nombre des choses qui sont dans la nature, que l‟homme est naturellement un animal politique, destiné à vivre en société, et que celui qui par, qui par sa nature et non par l‟effet de quelque circonstance, ne fait partie d‟aucune cité, est créature dégradée ou supérieure à l‟homme. Il mérite, comme dit HOMERE, le reproche sanglant d‟être sans famille, sans loi, sans foyers ; car celui qui a une telle nature est avide de combats et, comme les oiseaux de proie, incapable de se soumettre a aucun joug »
Naturellement, l‟homme, doué de raison, doit continuellement vivre une seul crainte : la crainte morale. Telle une pièce de bois qu‟on met sur la tête des pour les atteler, la loi morale, régnante en prime parmi tant d‟autres lois, canalise la nature positive de l‟homme pour le vivifier. Ce qui, ma foi n‟est possible que si l‟on est en société. Il est ainsi montré que cette dernière a pour base ou origine, la famille. Des lors, vient le village et enfin la cité.
La socialisation, besoin fondamental pour toute personne, est matérialise par le sentiment d‟appartenance à un groupe. Et il n‟y a que dans la société que l‟homme peut avoir un compagnon ou une compagne, des amis ; afin de se protéger de la solitude. Ce sentiment d‟appartenance joue le rôle d‟antidote au sentiment de solitude. Désormais, l‟homme peut donc