Dubaï et l'après pétrole
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Travail de maturité de Youmna Abisaleh
Automne 2007
4185 mots
Table des matières
I. Introduction 4
II. Plan de développement de Dubaï 5
A. Infrastructures 5 1. Ports 5 2. Aéroports 6 3. Zones franches 7
B. Tourisme 9
C. Investissements 11
III. Pérennité du développement de Dubaï 12
A. Viabilité environnementale 12
B. Viabilité économique 13
C. Equité sociale 14
IV. Limites du Plan de développement 16
A. Conditions pitoyables des ouvriers 16
B. Investissements douteux 17
V. Conclusion 18
VI. Sources 19
VII. Annexe 21
Introduction
Dubaï, ville d’environ 4 km², était connue pour son commerce et pour ses perles. Confrontée à l’épuisement prévisible et progressif de ses ressources pétrolières d’ici quelques décennies, Dubaï a commencé à préparer depuis les années 1980 l’après-pétrole en se dotant d’une économie diversifiée. L’ambition, la vision futuriste et l’équipe dont s’est entourée la famille dirigeante des Al Maktoum ont permis à Dubaï de devenir une place incontournable pour le commerce, l’immobilier, les services et le tourisme pour devenir un « hub » régional.
Actuellement, l'exportation du pétrole ne représente plus que 6% du PIB de l'émirat[1], le reste étant assuré par l’installation des entreprises au Djebel Ali Zone Franche et, de plus en plus, par le tourisme, les grands travaux pour créer des structures d'accueil (aéroports, marinas, hôtels, palaces etc.,) de transports, (autoroutes, métro) et de loisirs, (parcs d'attractions à thème et aquatiques) et de centres commerciaux pour les futurs visiteurs.
Le pari semble gagné, le cheik de Dubaï a réussi en quelques années à faire de Dubaï un « modèle exemplaire »[2] alors, qu’au départ, elle s’est inspirée des grands de ce monde[3]. Mais sur quoi et qui