Durkheim
Durkheim fin 19ème et début 20ème.
2.1. L’éducation comme transmission de la conscience collective de la société.
« Que doit être l’école, que doit être la classe ? (…) La société est, avant tout, une conscience : c’est la conscience de la collectivité. C’est (…) cette conscience collective qu’il faut faire passer dans l’âme de l’enfant » ; « l’éducation a, avant tout, une fonction collective (…), elle a pour objet d’adapter l’enfant au milieu social où il est destiné à vivre » (Durkheim, L’éducation morale).
« Il faut imprimer des sentiments à l’enfant » ; « l’éducation consiste en une socialisation méthodologique de la jeune génération » (Durkheim, Education et Sociologie, 1922)
Il faut aussi adapter l’enfant et imprimer les sentiments, approche très autoritaire de Durkheim.
Ici, il considère que la société est uniforme. La conscience de la collectivité comme si y’en avait qu’une seule.
Il suggère que la conscience de la société soit unique et uniforme et suggère qu’il serait possible de faire passer cette conscience en adaptant et en imprimant.
2.2. L’éducation comme individualisation.
« L’action que la société exerce sur l’individu, par la voie de l’éducation notamment n’a nullement pour objet et pour effet de le comprimer (…) mais au contraire de le grandir et d’en faire un être vraiment humain » (Durkheim, Education et Sociologie 1922) Education a pour effet de grandir l’élève et d’en faire un humain, c’est très paradoxal et un peu magique car d’un côté, selon cette vision on traite ces élèves comme des feuilles, on y imprime quelque chose puis malgré cette façon de considérer l’élève comme un objet ce qui en ressort c’est un individu autonome, un être humain.
« Un des plus grands problèmes de l’éducation est le suivant : comment unir la soumission sous une contrainte légale avec la faculté de se servir de sa liberté ? Car la contrainte est nécessaire ! Mais comment