LE DECROCHAGE

Essai de définition Raisons du décrochage

I - Approche de la notion

Ce phénomène n’est pas nouveau : au début du XX° siècle les élèves quittaient l’école pour travailler à la ferme ; mais il s’est modifié et connaît une focale particulière depuis qu’il n’est plus du tout aisé de trouver une place dans le monde du travail sans diplôme.
Ce phénomène est très connu depuis longtemps (« les fameux 160 000 jeunes qui sortent chaque année et que nombre de politiques évoquent ») mais a concentré ces derniers temps l’attention de nos dirigeants : le coût économique de l’accompagnement social, le manque de retour sur investissement car ces jeunes ont coûté à l’Etat en terme d’investissement et donc le gâchis que représente ce manque en est surement la cause profonde. Il marque aussi la difficulté qu’à l’école à faire rejoindre deux topiques que sont le goût individuel de l’élève et le besoin en termes de professionnel dont le delta se mesure à la fois par le nombre de chômeurs mais aussi par le nombre d’emplois non pourvu faute de professionnel.

La part des jeunes quittant la formation initiale avec uniquement le brevet des collèges ou sans diplôme a diminué dans les années 1980 et 1990.
Cependant, à la fin des années 2000, 17 % des jeunes sortent de formation initiale sans diplôme ou avec au plus le brevet des collèges, 12 % des 18-24 ans sont des sortants précoces et 10 % des élèves arrêtent l'école avant d'atteindre une classe terminale de CAP-BEP, de baccalauréat ou de brevet professionnel.

La part des jeunes quittant la formation initiale avec uniquement le brevet des collèges ou sans diplôme a diminué dans les années 1980 et 1990.
Cependant, à la fin des années 2000, 17 % des jeunes sortent de formation initiale sans diplôme ou avec au plus le brevet des collèges, 12 % des 18-24 ans sont des sortants précoces et 10 % des élèves arrêtent l'école avant d'atteindre une classe terminale de CAP-BEP, de