Défense du poète
Dans ce poème, Alain Bosquet défend son image et celle de tous les poètes face aux critiques
I> le poème est bâti sous forme de sonnet à l'aide d'une structure grammaticale récurrente.
C'est un sonnet classique : 2 quatrains en alexandrins – 2 tercés. Cependant ce sonnet présente des caractéristiques inhabituelles :
- pas de rime
- les vers ne commencent pas tous par une majuscule
- le (?) et les (,) sont très employés
- chaque phrase est interrogative → procédé original sur le plan de la syntaxe.
- enjambements entre les strophes
- Plan du vocabulaire : 5 infinitifs suivis de compléments et d'une virgule puis d'un autre infinitif (sauf au vers 1)
- emploi répété de la formule interrogative « est-ce ».
Il y a donc un principe d'écriture qui consiste à rapprocher deux actions que l'auteur juge importantes. Le sonnet est bâti sur la reprise (cinq fois) d'une même construction qui consiste à poser une question autour d'une équivalence entre deux actions. Chacune des questions porte sur un acte associé à la création poétique. L'auteur nous propose son concept de l'art poétique qui passe par l'accusation faites aux poètes et ensuite ce que représente la poésie.
L'accusation faites aux poètes 1. le poète nous présente 2 mondes : - monde de l'azur = monde des poètes évoqué à chaque début de phrase sous forme de question rhétorique chaque début de phrase est formé par un infinitif → v.1 « Ecrire » : se rapporte à la création littéraire de manière explicite, v.3 « aligner » ; v.5 « dresser » ; v.7 « traiter » : image qui associe le poème au volet léger de la libellule ; v.8 « oublier » ; v.9 « remplacer » : vers 9 élance une expression qui consisterait à mettre des mots, à inventer « L'imaginaire » est omniprésent ; v.11 « insulter » ; v.12 « aimer » ; v. 13 « être »
=> On voit, dans les cinq expressions, le poète créateur, utilisateur du langage se servant des mots en