Définition culture générale

1567 mots 7 pages
De Gaulle

Ecoles militaires, politiques, écoles officielles très sélectives, se sont les écoles de la culture générale. Idéologie de la culture générale qui sert à trier, après les écrits.

On a une conscience plus ou moins nette de notre culture, et on se disqualifie facilement. La notion de culture générale sert à nous requalifier, se dire qu'on sait quand même quelques trucs. La culture toute entière est clivée en morceaux plus ou moins valorisés. Exemple : la musique de bal musette est méprisée, minable et risible alors qu'elle est une forme culturelle.

La culture est clivée parce qu'il y a des classes sociales et la classe dominante a le pouvoir, non seulement économique et politique, mais a aussi valorisé certaines pratiques culturelles. Ils ont construit des académies pour s'approprier la culture et affirmer leur suprématie.
Il faut dominer le peuple intellectuellement. C'est pour cela qu'on été créés tous les concours, pour les arts notamment. Napoléon en pondait un tous les jours. Le pouvoir se transforme en maitre souverain des arts. Napoléon en 1800 demande à un membre de sa famille quels sont les 10 meilleurs artistes : il y a David, etc. C'est le moyen qu'on a depuis 2 siècles de hiérarchiser les arts.
En haut les arts les plus sublimes, les thèmes décisifs qui s'accordent avec la gloire de la nation, et puis en bas, ce qu'il ne faut pas faire. Baudelaire et Flaubert sont condamnés la même année (1857) pour leurs oeuvres littéraires les plus osées pour « Outrage aux bonnes moeurs » selon l'article 6 du Code Civil: Madame Bovary et un poème lesbien, censure d'Etat et bourgeoise. De même pour Gustave Courbet, peintre réaliste des années 1850-70 qui finira en prison.

Vraie bataille dans laquelle la bourgeoisie veut garder le contrôle. Ce qui demeure est le soucis de qualifier certaines pratiques artistiques et d'en disqualifier les autres, et notamment les pratiques populaires.
Il faut prendre conscience qu'on est dans le bas de la

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