B) Le pays subissant la délocalisation Lorsqu’une entreprise délocalise dans un autre pays, elle retire son activité de production du territoire où elle résidait. Par exemple, si une grande entreprise française fabriquant des chaussures délocalise en Chine, c’est la production française de chaussure qui décline. A cette échelle cela peut paraître négligeable, mais si de nombreuses entreprises françaises délocalisent, cela peut se refléter sur le PIB du pays et aussi sur l’image qu’il donne au reste du monde. Partant de cet exemple, on peut dire que, à grande échelle, le pays subissant la délocalisation accroît sa dépendance vis-à-vis de l’étranger. C'est-à-dire que, les produits désirés par les consommateurs ne se produisent plus dans le pays, il est donc contraint d’accroître ses importations. Ce phénomène est observé dans le secteur de l’électronique et du multimédia en France. On ne trouve plus de grandes entreprises françaises dans ce secteur. La plupart de ces produits achetés pas les français proviennent de l’étranger. Donc la France est largement dépendante de l’étranger dans ce secteur. Les importations avec le reste du monde sont donc augmentées tandis que les exportations sont bien sur très faibles. La baisse des exportations et la hausse des importations mènent directement à la baisse du solde commercial du pays, ce qui rend le pays déficitaire car il dépense plus qu’il ne perçoit. De plus, si de nombreuses entreprises françaises délocalisent, elles ne sont donc plus imposables par l’Etat, ce qui entraîne une baisse des impôts sur les sociétés. Comme vu dans la sous partie précédente, la délocalisation entraîne des pertes d’emploi. Ce qui constitue une nouvelle dépense. Un autre problème, plus politique cette fois, concerne les tentions sociales que peuvent créer les délocalisations. En effet, suite à la suppression d’emplois, il se crée forcément une sorte de mécontentement de la part des licenciés, qui se traduit par des manifestations, des