Dépences publiques
Introduction
Le montant des dépenses publiques en France est considérable, ce qui ne cesse de susciter des comparaisons avec nos voisins européens, lesquels ont en moyenne des dépenses beaucoup plus basses que les nôtres. Le gouvernement entrant semble vouloir fonder sa politique sur une réduction organique de celles-ci sur notre territoire. Le 13 novembre 2012, lors d’une conférence de presse à l’Elysée, le président François Hollande a déclaré : “La dépense publique atteint aujourd’hui 57 % de la richesse nationale (…). C’était 52 % il y a cinq ans. Est-ce que l’on vit mieux pour autant ? Est-ce que l’État est devenu plus juste, plus efficace ? Est-ce que les prestations ont permis de réduire les inégalités ? Non !” Par ailleurs, la crise de l’euro a accentué l’incitation à s’aligner sur l’Allemagne, qui fait figure d’archétype dans l’ensemble de la zone concernée, ses dépenses restant relativement inférieures aux nôtres. Réduction des dépenses publiques, rigueur budgétaire, baisse du niveau d’endettement, telle est la stratégie préconisée par notre voisin d’outre-Rhin. Plus encore, l’Allemagne mise sur la demande pour stimuler la croissance. Il est donc intelligible de se demander si notre pays aurait à gagner s’il s’inspirait de l’Allemagne. La France doitelle s’aligner sur une répartition similaire à celle de l’Allemagne en termes de dépenses publiques ? Les dépenses publiques font référence à l’ensemble des administrations publiques (Etat, collectivités territoriales et sécurité sociale). Il convient tout d’abord de s’interroger sur la pertinence de la comparaison établie entre les deux pays. Aujourd’hui, ces deux états sontils comparables et pourquoi ? Cette analyse se propose, dans un premier temps, de se focaliser sur la diversité des dépenses publiques en termes de chiffres entre la France et l’Allemagne, par le biais d’un graphique montrant le niveau de dépenses publiques en % du PIB en 2012, à l’échelle européenne. Nous