Désir = souffrir
Il y pourtant bien là un paradoxe : ce que montre ici Schopenhauer, c'est que la satisfaction n'en est pas vraiment une et que, paradoxalement, pour connaître la satisfaction il nous faut faire appel a la souffrance et aux souvenir du passé. Plus surprenant encore, il affirme que le manque, la privation, la douleur, sont des choses positive. Comment comprendre que la satisfaction ne soit vécue que dans la mémoire des privations vécues ?
Le texte s'organise en trois temps. Dans une première partie, Schopenhauer explique que le désir est synonyme de privation et de souffrance. Ensuite, il s'emploie à expliquer pourquoi la satisfaction ne nous procure pas la joie que nous pouvions en attendre. Enfin, dans un dernier temps, il peut conclure sur sa thèse : nous ne connaissons la