Désirer est-ce nécessairement souffrir ?
Dans ce cas, désirer, est-ce nécessairement souffrir ? Je peux souffrir que mon désir d'amour soit déçu mais si je désire un simple verre d'eau, en quoi cela est-il une souffrance ? Quelle est alors, la relation exacte entre le désir et la souffrance ?
Pour commencer, un désir est toujours propre à l’individu qui l’éprouve. Le désir est totalement différent d’une personne à une autre, et même d’une civilisation à une autre. Le désir est donc en grande partie subjectif. Un même objet, comme par exemple un livre, n’entraînera pas la même réaction chez les différents clients potentiels selon leur personnalité et leur vécu. Le désir nous est personnel, et chaque personne a ses propres désirs, il est rare que deux individus désirent exactement les mêmes choses. Le désir peut aussi apparaître secrètement, on parle alors de fantasme.
Mais dans le désir réside un fait : il a le pouvoir d’entraîner les pires souffrances. En effet, le désir peut entraîner de nombreux types de souffrances. Tout d’abord, le désir peut entraîner une restriction de liberté intérieure, comme Epictète l’a dit : « Ce n’est pas par la satisfaction des désirs que s’obtient la liberté, mais par la destruction du désir. ». Par cette citation, nous voyons que désirer peut nous mener à être prisonnier de nos désirs. Je ne cherche plus qu’à satisfaire mes désirs ce qui m’enferme dans une bulle me coupant de la