Babel
Vous êtes-vous déjà demandé si ce que l’on qualifie de tendance particulière à vouloir obtenir quelque chose pour satisfaire un besoin ou une envie peut avoir une relation avec le fait d’éprouver une sensation douloureuse ou pénible ? Cette question donne naissance à une contradiction. En effet, on peut répondre à celle-ci par deux réponses diamétralement opposées : un oui mais et un non mais. L’objet du désir peut-être accessible ou ne pas l’être, ici est le raisonnement qui rendra ou non le désir synonyme de souffrir. Alors désirer est-ce nécessairement souffrir ?
Tout d’abord le désir peut décevoir à partir du moment où on l’obtient. En effet, il est possible de désirer fortement quelque chose, un objet (ou une situation par exemple), et être déçu par ce qu’il procure, du plaisir de l’avoir acquis. Un enfant peut vouloir obtenir un paquet de bonbons et y parvenir mais être désenchanté par le goût de ces bonbons qu’il imaginait succulents et qui en réalité ne l’étaient pas autant qu’il le pensé, cela engendre une déception causé par la désillusion. De même, pour un champion de course de voiture, il peut ressentir l’envie de gagner, de ramasser encore plus de victoires jusqu’au jour où ses rêves s’effondrent lorsqu’il ne parvient pas à accéder au podium, son désir n’est pas exaucer. Le désir ne reflète donc pas l’acquis, il est facile de désirer mais plus dur d’atteindre ses objectifs. Il y a donc une barrière au désir, du moins une barrière à ce que provoque cette tendance à vouloir obtenir quelque chose pour satisfaire ses envies, car la satisfaction n’est pas toujours pleine et l’obtention n’est pas toujours facile. Par ailleurs, l’objet du désir peut être assimilé à un manque intense. En effet, le désir se manifeste lorsque l’on veut acquérir une chose matérielle ou immatérielle qui n’est pas à notre disposition. Lors d’un froid glacial d’hiver il est préférable d’être fortement vêtu mais si l’individu ne