Développement des suds
I – La stratégie d’intégration à la mondialisation, voulue par les Etats du Sud pour stimuler leur croissance économique, s’impose comme la condition sine qua non de leur développement.
A) Les PED décident de s’insérer de plus en plus dans le commerce mondial
1) Aspects théoriques : La stratégie d’insertion dans le commerce mondial repose sur la théorie des avantages comparatifs (Ricardo) complétée par le « théorème HOS ». Chaque pays à intérêt à valoriser au maximum ses atouts, pour spécialiser ses productions et développer ses échanges. Les exportations apporteront alors les devises nécessaires pour les importations, et indirectement, des recettes fiscales pour l’Etats.
2) Deux types de spécialisations sont possibles :
a) La valorisation des ressources naturelles : La première DIT n’est pas du tout contradictoire avec la mondialisation. Certains exportent des produits tropicaux (café et cacao de Côte d’Ivoire, coton des pays du Shael africain) et d’autres exportent matières premières minérales ou combustibles comme les pays exportateurs de pétrole, gros bénéficiaires de la décennie des chocs pétroliers.
Cette stratégie d’insertion dans la 1ère DIT n’est pas exlusive de l’industrialisation : Certains PED peuvent exporter à la fois des produits bruts et des produits manufacturés, comme l'Inde ou le Brésil.
b) La valorisation des ressources humaines en jouant la carte de la compétitivité prix : main d’œuvre nombreuse, docile, peu coûteuse, qui fabrique des produits manufacturés à forte intensité de travail et faible technologie.
B) Les pays du Sud doivent recourir au capital du Nord. Les pays du Sud adoptent une stratégie délibérée d’ouverture aux investissements étrangers, qui présentent beaucoup d’avantages : apport de capital, création d’emplois, recettes fiscales, devises. Selon la Banque Mondiale, une augmentation des IDE de 1% accroît la croissance annuelle du PIB