Eb attendant godot
«VLADIMIR.- Et on ne t’a pas battu? ESTRAGON.- Si… Pas trop.», (Page 10).
Dans l’acte deux le principe est le même.
«ESTRAGON.- Je ne faisais rien. VLADIMIRE.- Alors pourquoi ils t’ont battu?», (Page 77).
Cet exemple en est un parmi tant d’autre et pour la majorité des actions répétées, on peut remarquer qu’il s’agit d’action très basic, comme manger parler ou dormir. Dans une certaine mesure, leur réalité n’est pas si différente de la routine d’un homme moyen, qui peut être résumé par se réveiller, manger, travailler, manger, dormir et recommencer. Comme les protagonistes, les gens sont prisonniers de leur train-train journalier. Tout dans la vie d’une personne dépend de sa routine et il est difficile d’échapper à cet élément absurde de la vie humaine. En plus de ce simulacre de la routine quotidienne, le concept de recommencement infini est représenté aussi par la répétition de dialogue. Ces répétitions montrent une abondance d’échange, mais également, un manque de communication entre les personnages. Par exemple, lorsque Pozzo réexplique plusieurs fois à Estragon pourquoi Lucky ne se met pas à son aise, Vladimir lui, ne cesse de poser la même question : « Vous voulez vous en débarrasser?» (Page 39-40). Après la sixième fois qu’il eut posé sa question, Vladimir reçu finalement une réponse, qui toutefois, n’était pas d’une grande clarté. Ainsi, à la suite d’un échange ayant durée presque une page et demie, c’était comme si le dialogue n’avait aucunement progressé et que