Echange international
Les flux commerciaux internationaux de biens et de services ont été multipliés par environ 50 au cours des trois dernières décennies. Selon c’est traduit par une ouverture des économies nationales vis-à-vis de l’étranger et par une plus grande interdépendance des économies entre elles.
Deux grandes questions se posent : 1) Quel est le volume et comment s’organise ces flux commerciaux internationaux ? 2) Quel est l’intérêt des pays à ouvrir ainsi leurs économies ?
I. Les fondements des échanges internationaux
Les économistes débattent depuis des siècles sur l’intérêt du commerce international, nous allons distinguer trois approches : * Les théories classiques du commerce international. * Les nouvelles théories du commerce international. * Les théories protectionnistes.
A. Les théories classiques (Smith, Ricardo, H.O.S)
1) La théorie des avantages absolus d’Adam Smith
Selon lui, chaque pays à intérêt à spécialiser sa production dans le ou les secteurs ou il est avantagé par rapport aux autres pays. Ainsi, grâce aux recettes dégagées par ces secteurs performants, il peut importer les biens qu’il lui manque auprès des pays spécialisés dans ces biens.
Illustration :
| Pays A | Pays B | 1t blé | 20h | 30h | 1 ordinateur | 10h | 5h |
S’il n’y a pas d’échange pour produire 2 ordinateurs et 2tonnes de blé => il faut 30+20+10+5 = 65.
Selon la théorie de Smith, A doit se spécialiser dans le blé et B dans les ordinateurs.
Résultat : pour fabriquer 2 ordinateurs + 2 tonnes de blé => 50h de travail au total.
La production est plus efficace.
En 65h, on peut produire 2t de blé et 5 ordinateurs. La quantité totale de richesses produites a nombre équivalent d’heures travaillées, augmente.
Cette théorie a une limite, c’est le cas ou un pays n’a aucun avantage sur les autres, soit il cesse de produire, soit il se ferme. Cependant, Ricardo a résolu cette impasse.