Essai de sociologie

Echec scolaire en Belgique : tentative d’apport de solutions par la comparaison avec un système plus efficient : celui de la Finlande

L’échec scolaire en Belgique et particulièrement dans la Communauté française est à l’heure actuelle un phénomène qui suscite un questionnement. La Communauté française apparaît en bas de classement de l’Union Européenne tant au niveau du taux de redoublement que des résultats aux tests PISA qui mesurent tous les 3 ans les connaissances et les compétences acquises par les jeunes de 15 ans.
En étudiant le système scolaire finlandais qui est l’un des meilleurs de l’Union européenne, il semble que malgré toutes les différences existantes entre le Belgique et la Finlande, nous pourrions prendre exemple sur ce système. Certes le taux d’immigration est très faible, la gratuité de l’enseignement est totale, les inégalités sociales à l’intérieur du pays sont moindres que chez nous, le nombre d’habitants également et la différence culturelle n’est pas à ignorer. Cependant il semble que la posture et la philosophie adoptée dans ce pays nordique porte ses fruits et pourraient être en partie transposable à notre système.

Premièrement, la Finlande a abandonné la pratique du redoublement pendant que notre pays atteint des taux de redoublement monstrueux. La Finlande a opté de mettre en avant l’élève plutôt que le savoir. La réussite scolaire est entre autres liée à l’épanouissement de l’élève. Il y a cette idée que l’élève doit être heureux et libre de se développer à son propre rythme pour atteindre de bons résultats. Dans cette même idée, la Finlande a choisi de ne pas noter ses élèves avant l’âge de 11 ans et de ne pas donner une note inférieure à celle de 4 sur 10 avant l’âge de 16 ans. Le zéro semble proscrit du système de cotation. L’acquisition des savoir fondamentaux peut ainsi se faire sans le stress des notes et des contrôles et sans la stigmatisation des élèves plus lents. L’autoévaluation est une pratique