Eco2011 économie du québec
Dans l’article de Sarfati, 6 causes possibles sont soulevées pour expliquer le chômage en Europe : La législation trop restrictive; La négociation collective permettant aux partenaires sociaux de fixer les niveaux salariaux collectifs à un niveau supérieur à celui de la productivité ou de la performance individuelle; L’extension des conventions collectives aux entreprises non signataires afin d’imposer une progression salariale plus élevée que la productivité; Le niveau élevé du salaire minimum légal; Le taux élevé des charges sociales, salariales comme patronales, découragent d’un côté la recherche d’emploi et d’un autre, le recrutement; et Le poids élevé de la fiscalité, qui, tant pour les employeurs que pour les employés, peut avoir un effet négatif sur les perspectives d’emploi / embauche.
Question 2
Suite à l’identification des sources de chômage, l’OCDE tente de proposer des solutions afin de stimuler l’emploi : Accroître la flexibilité globale des salaires; Décentraliser la négociation collective au niveau de l’entreprise; Assouplir la législation du travail; Améliorer les politiques actives du marché de l’emploi; et Accorder une priorité élevée au perfectionnement des compétences.
Question 3
À mon avis, l’OCDE nous expose à des problèmes de type keynésien mais des solutions de type néo-classique. Une législation trop restrictive, des conventions collectives permettant des salaires élevés, le niveau élevé du salaire minimum légal, etc., pour que la situation soit si réglementée, l’État a forcément dû intervenir à plusieurs niveaux. De plus, « il ne sert à rien de combattre la rigidité des salaires; il faut plutôt adopter des mesures minimisant les effets de ces rigidités » 1. Ce sont là des effets d’une pensée keynésienne.
TREMBLAY, Gabrielle, et al. (2009) Économie du Québec, Québec, Éditions St-Martin, tableau 1.1, page 33
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À l’inverse, les « remèdes » semblent tous porter sur une baisse de salaire, et / ou d’avantages. Selon