Ecologie en mécanique
Depuis mai 2006, l’étiquette énergie/CO2 indique aux particuliers la pollution émise par les voitures neuves. Sept couleurs, du A vert foncé au G rouge, signalent la consommation de carburant et les émissions de dioxyde de carbone rejetées par les voitures. La «A» représente les voitures rejetant au maximum 100g CO2/km. A l’inverse, l’étiquette « G » signifie que le modèle rejette plus de 250g CO2/km. Mises en place suite à une directive européenne de 1999, ces étiquettes sont établies à partir du classement réalisé chaque année par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Une façon d’encourager les conducteurs à rouler propre. En outre, les constructeurs européens se sont engagés à atteindre entre 2008 et 2009 une moyenne d’émission de 140g CO2/km. Aujourd’hui, en France, la moyenne est de 149gCO2/km, selon l’Ademe, soit une baisse de 3g/km en un an.

Économiser en roulant «bio».
Avec la flambée du pétrole, le prix des carburants s’est installé à des niveaux très élevés. Dans ce contexte, les ventes de voitures à bicarburation essence/superéthanol, aussi appelées flex fuel, commencent à décoller, sans toutefois atteindre des niveaux très élevés. De janvier à septembre, le comité des constructeurs français d’automobiles, syndicat qui regroupe les constructeurs de l’hexagone, a compté 1279 véhicules flex fuel immatriculés (toutes marques confondues), soit 0,08% des immatriculations. Une goutte d’eau qui pourrait bien se transformer en rivière dès que les contraintes liées à ce type de véhicule seront levées.
Peu de stations services
Les consommateurs qui se disent intéressés par la bicarburation essence / superéthanol sont surtout freinés par le nombre peu élevé de pompes distribuant du superéthanol E85. L’objectif que se sont fixés les distributeurs de carburants est de 500 stations équipées à la fin 2007. On en est