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L’optimisme est le fait de percevoir le monde de manière positive, voir le bon côté des choses, penser du bien des gens et considérer que des évènements même fâcheux sont positifs. Contrairement au pessimisme qui se traduit par la question du verre à moitié plein ou à moitié à vide. Par quels moyens, Voltaire critique-t-il l’optimisme de Leibniz ? Dans un premier temps, nous définirons l’optimisme de Leibniz puis nous aborderons la critique de Voltaire.
I – L’optimisme de Leibniz
Leibniz était est un philosophe, scientifique, mathématicien, diplomate, bibliothécaire et homme de loi allemand qui a écrit en latin, français et allemand. Leibniz publie les Essais de Théodicée où il s'interroge sur Dieu, le mal et l'harmonie du monde. Pour lui, Dieu est parfait, juste et bon, et le monde qu'il a créé ne peut être imparfait et mauvais. Mais que fait alors le mal sur terre ? Car le monde offre le spectacle de la misère, de massacres et de calamités. Leibniz ne nie pas l'existence du mal. Il dit que le mal, les malheurs de chacun et de l'humanité entière s'annulent. La création est une sorte d'équilibre où le mal s'intègre dans le bien : c’est ce qu’affirme Pangloss dans Candide : « Il est démontré, [dit-il] que les choses ne peuvent être autrement : car tout étant fait pour une fin, tout est nécessairement pour la meilleure fin ». Voltaire y invente un personnage nommé Pangloss, censé représenter la pensée leibnizienne, et qui tout au long du conte philosophique parle de « meilleur des mondes possibles ».
II – La critique de Voltaire
Le sous-titre souvent oublié de Candide est « ou l’optimisme ». Cette précision souligne l’enjeu du livre : la dénonciation de cette philosophie. La théorie du « tout est bien » est celle défendue