ECRIT
De l’adolescence on dit généralement que c’est la période des rêves, des grandes espérances et des passions ; d’autres affirment que c’est l’âge des illusions. Doit-on tout faire pour réaliser ses rêves et ses passions ? C’est une question importante car de la réponse dépend l’orientation de notre vie.
Il est en effet essentiel d’avoir un but dans l’existence, de se fixer des objectifs, de bâtir des projets personnels et professionnels. Et dans ce cas, quoi de plus normal que de chercher à réaliser son rêve ou sa passion ? La passion, le rêve constituent des moteurs de notre action : nous nous donnons alors les moyens de réussir, d’atteindre l’objectif fixé, de réaliser notre rêve. La motivation est d’autant plus forte que le but que nous visons ne nous a pas été imposé par les parents ni par la société : nous l’avons choisi librement. L’enfant qui est passionné par un sport ou par la musique s’y adonnera totalement : il vivra sa passion, il vivra pour sa passion car elle apporte un sens à sa vie. Dernièrement les médias nous ont montré un collégien champion d’échecs : il travaille avec acharnement pour progresser, devenir meilleur sinon le meilleur.
Mais ce qui vaut pour le sport vaut aussi pour les rêves professionnels. Certains ont très tôt une idée de leur futur métier ; eux aussi se donneront les moyens de réaliser ce rêve. De plus ils s’engageront dans une voie qu’ils ont choisie, exerceront une profession qui leur permettra de s’exprimer pleinement, de développer leur qualités, peut-être même jusqu’à l’excellence. Par ailleurs, ils exerceront un métier qui leur plaît, qui leur apporte joie et satisfaction. Trop de personnes aujourd’hui déclarent ne pas aimer ce qu’elles font. J’imagine difficilement comment on peut se lever le matin pour aller exercer un métier que l’on n’aime pas. N’est-ce pas dévalorisant et surtout décevant ?
Cela laisse beaucoup de regrets quand on fait le bilan de sa vie. Ainsi on voit des jeunes gens