Ecriture d'invention sur le thème du voyage
Ce n'était que par besoin d'argent que l'amiral Eatoire partit à la conquête d'une blonde. Il était envoyé par le roi des Etats Roussis d'Amérique. Le voyage se prévoyait périlleux et le retour n'était pas daté. Il partit donc, avec pour seul navire une barque en bois de tendon et avec l'ambition de prendre, pour unique provision, des caillots, pour sa canne à pêche. Il espérait en effet se nourrir de globule et filtrer l'eau que les veines lui offraient. L'amiral choisit de partir de son continent, la Podorique du Nord, et espérait rejoindre la Podorique du Sud avant les deux prochaines jarnières, c'était une escale risquée. En réalité, peu de navigateurs avaient osé s'aventurer en Podorique du Sud, leurs expéditions ayant toutes pour but de prouver que le continent était triangulaire, chose encore très contestée à l'époque. Mais le plus grand but était d'arriver un jour en Cervaustralie, île réputée pour être une légende; en effet beaucoup prétendent qu'elle n'existe pas dans la blonde. L'amiral partit donc, un beau glamanche du mois de Javambre, après avoir vérifié que tout son matériel était à l'intérieur de la barque. Il décida de suivre le fleuve d'Aorte pour rejoindre le détroit du Quadriceps, puis atteindre son premier but, la Podorique du Sud. Le voyage et l'arrivée en Podorique du Sud ne furent guère glorieuses. Ce n'était qu'un étang d'os et de sang. Il s'avère que le continent était la reproduction exacte de la Podorique du Nord. C'est alors triste et mélancolique que l'amiral Eatoire repartit vers des contrées lointaines, remontant le fleuve d'Aorte en contournant la Chev'île. Il reprit son périple vers la Cervaustralie, touchant du bout du doigt l'espoir inconsidéré de rejoindre la Graice avant le bournedi suivant. Son espoir fut vain car il tomba sur la Nombr'île. Cette découverte incongrue le plongea dans le désarrois le plus profond qui soit car un gras de marée détruisit sa barque. Il mit deux xalantes et