Ecume des jours
Sur une touche de légèreté commune, comme pour tous les livres à réflexion, le récit commence par une introduction tout à fait ordinaire. Par contre, plus tard, l'auteur nous plongera dans un environnement imaginaire... Stop ! Grosse erreur d'analyse, je m'explique : j'ai lu la trentaine de premiers chapitres et la première généralisation synthétique que j'ai pensé faire sur cet ouvrage était celle faite plus haut... Le livre commence normalement et petit à petit de petits éléments étranges se glissent ça et là... Mais cela est bien faux parce que, en relisant le livre, après 5 ligne, je repérais déjà une phrase étrange puis une autre et encore une autre... Il se trouve que je me suis souvenue avoir buté sur ces phrases, à ma première lecture, qui me semblaient à ce moment, simplement mal formulées... J'avais fini par les survoler, lassée de me creuser la cervelle... Mais en réalité, ces phrases sont la révélation et la preuve incontestable de la grande intelligence de ce livre qui ironise la superficialité, les préjugé, les stéréotype et les "à priori"... Ces mécanismes sociaux et intellectuels sont encore plus présent qu'on ne le pense puisque sans s'en rendre compte nous avons, en lisant, adapter le livre à l'idée que l'on s'en faisait...
En effet, la superficialité est, d'après moi, LE grand thème de ce livre...
Tout au long du récit, Vian dénonce la futilité des personnes au personnalités plates et peu creusées... Les seuls