Que Dieu ait leurs âmes…

Le texte que vous avez sous les yeux n'est pas une simple publicité pour notre magazine, même si nous évoquerons ici les différents articles publiés dans ce numéro. Comme tu le constateras, ami lecteur, cet éditorial n'est pas un éditorial comme les autres. Cet article a pour but de rendre hommage aux personnes qui nous ont quittés durant cette année. Par égard pour eux, nous leur dédions ce numéro. Quand j’ai commencé à écrire ce texte, j’ai vu un tweet qui parlait de la mort de Zeki Alasya. On l’a perdu. Il était le meilleur ami et l’associé artistique de Metin Akpınar. Zeki Alasya était l'une des célébrités de Yeşilçam et incarnait le personnage du grand-père dans les séries turques récentes. À dire vrai, je n’aime pas 2015. Premièrement le plus grand romancier de la littérature turque moderne et de renommée mondiale, Yaşar Kemal, est mort. Puis, deux noms importants de la musique classique turque ont fermé leurs yeux à la vie, Erol Büyükburç et Müzeyyen Senar (qui était la diva de la République). Le monde scientifique n'a pas été épargné non plus par cette hécatombe : notons la disparition du plus jeune chercheur du monde et professeur de biologie moléculaire, Oktay Sinanoğlu. L'un des membres de la communauté de Galatasaray, qui s’appelle Kayahan, lui aussi nous a quitté, important avec ses chansons d’amour… Cette année commence avec la perte de gens qu'on aime. On ne doit pas oublier ceux qui ont perdu leurs vies dans l’attentat de Charlie Hebdo. L'actualité médiatique les a vite oubliées, mais en tant que rédacteur en chef de ce magazine, j'aimerais exprimer ma peine pour les victimes de cette attaque et adresser mes condoléances à leurs proches.
Que dire alors ? Rien à GSÜ n’a échappé à nos yeux, et l'on a préparé une section spéciale dans le cadre de la vie universitaire. Notre magazine bénéficie, en effet, de la collaboration de nombreux auteurs, tous maîtres de leurs sujets d’écriture.