La publicité nous envahit sans notre accord, nous conditionne sans nous laisser la possibilité de réfléchir... Mais elle possède aussi d’autres aspects. Elle peut être revendicatrice et bénéfique, ou tout simplement nous guider dans nos choix.

Alors, la pub vas t-elle trop loin? Quelles sont ses limites? Faut il lui laisser carte blanche afin d’exprimer tout son potentiel artistique, ou bien la réglementer ?

Nous allons étudier cette problématique au travers de quatre documents qui sont d’une part le document officiel de la BVP, daté de 1953, l’interview dans l’édition du Monde de mai 2007 de Jean Marie Dru et l’extrait du roman 99 francs de Frederic Beigbeder. D’autre part deux illustrations, celle de Faujour publiée en 2006 sous forme de bande dessinée et l’affiche caricaturale de Raymond Savignac datée de 1972.

Dans une première partie,nous-nous intéresserons au rôle de la publicité dans le domaine économique ainsi qu’à sa porté artistique puis nous-nous attarderons dans une seconde partie sur ses limites et ses aspects plus négatifs.

La publicité a de nombreux aspects positifs, comme nous l’explique Jean Marie Dru, président de l’agence de pub TBWA, elle est en effet indispensable à la promotion des produits,mais trouve aussi son utilité dans le secteur économique, puisqu’elle a aidé à renouveler des métiers menacés, ainsi qu’à lancer sur le marché des entreprises de valeurs. Il s’agit, d’autre part, d’un excellent moyen de financement pour les médias de toutes natures. Frederic Begbeider abonde aussi dans ce sens. Ainsi,le personnage du roman 99 francs, dont il est l’auteur, nous en fait l’article, expliquant qu’elle contribue à la la hausse des chiffres de vente, mais aussi que son importance est telle qu’on en parle dans la presse, qu’on la dissèque voire même la parodie. Son importance et son rôle considérable laissent à penser qu’il faut laisser faire ses acteurs, laisser aller leur créativité sans les freiner dans leur élan, qu’elle