Edward young

580 mots 3 pages
Ann-Sophie Schouteden Dissertation Dialectique
“ La parole a été donnée à l’homme pour déguiser sa pensée “
La parole peut-elle masquer notre pensée ? La pensée ne fait-elle pas la grandeur de l’homme, comme l’avait suggéré Blaise Pascal? Nous remarquons que nous pouvons toutefois nous poser la question de savoir si tout ce que déclare l’homme est précédé par une considération dans la pensée ? La thématique abordée ici par Edward Young demande un peu d’explication.
Selon le poète romantique, la parole et la pensée ne s’entendent pas comme larrons en foire. Force est d’interpréter la thèse sous l’optique du poète chagriné du 17ième siècle. Il s’opposait au silence qui était imposé à chacun par la société classique. Il faut garder présent à l’esprit que le poète intellectuel visait à dire ce qu’il pensait, mais à cette époque où chacun se devait de mesurer ses paroles, il était malvenu de déclarer ses pensées. Étant donné cette situation, nous pouvons comprendre la frustration de ce poète anglais. Trop souvent, l’artiste avait été en butte aux mensonges et aux promesses non tenues. Si nous ne pouvions affirmer que la parole dissimule la pensée, les menteurs et les hypocrites n’existeraient pas. Qui n’a jamais menti ou encore qui n’a jamais eu de comportement hypocrite ? Qui n’a jamais essayé de dissimuler ses erreurs afin de les rendre moins sérieuses? Aujourd'hui, tout le monde cherche à faire porter le poids de ses erreurs à divers facteurs plutôt que de simplement reconnaître sa faute. Il en va de même pour nos mensonges. Affirmer le contraire de notre activité psychique est propre à l’être humain. De même quand on transforme la vérité pour que notre image ne soit pas entamée. Pourquoi le fait-on ? Pour flatter les règles non écrites de la société. Par opposition à l’hypocrisie et aux mensonges, l’acte oral permet bien des choses honnêtes. Chacun s’en sert pour défendre ses intérêts personnels, pour demander ce que l’on veut obtenir, pour

en relation

  • Dom juan - acte v scène 2
    663 mots | 3 pages
  • Commentaire composé onuphre - les caractères
    2033 mots | 9 pages
  • Pascal, blaise pascal, commentaire
    3039 mots | 13 pages
  • Le malade imaginaire de l'hypocrisie
    3366 mots | 14 pages
  • Nos pensées sont elles en notre pouvoir?
    1174 mots | 5 pages
  • philo
    346 mots | 2 pages
  • Le Misanthrope - Alceste a-t-il de bonnes raisons de détester le genre humain ?
    738 mots | 3 pages
  • Peut-on apprendre à penser?
    1366 mots | 6 pages
  • Dissertation
    428 mots | 2 pages
  • jean
    2555 mots | 11 pages
  • Les liaisons dangereuses
    974 mots | 4 pages
  • Le tartuffe acte iii, scène 3
    5199 mots | 21 pages
  • Le comique au theatre
    1110 mots | 5 pages
  • pensée
    2034 mots | 9 pages
  • a quoi bon penser
    829 mots | 4 pages