Effet boomerang
le doc 13 p. 100 expose l'effet boomerang. Celui ci sévit dans les années 80 et 90 avec la forte hausse des taux d'intérêt réels (voir le doc 18 p. 104 : +7,6 % dans les années 1991 / 1997 contre +0,2 % dans les années 70). Et ce malgré le redressement de la rentabilité économique. Les entreprises endettées, suite à un recours massif à l'endettement durant les années de forte inflation (années 70 et début 80) rencontrent donc des difficultés de solvabilité. Leur souhait est de se désendetter (doc 11 p.99) pour réduire l'effet négatif de la dette sur la rentabilité financière. Elles cherchent également à développer un financement direct (fonds propres : actions et dette obligataire) et l'autofinancement (mise en réserve des bénéfices).(voir le doc 16 pour les différentes formes de financement de l'investissement).
On retiendra que l'entreprise a intérêt à s'endetter pour financer son investissement tant que sa rentabilité économique ( c'est à dire le rapport entre l'EBE et les capitaux de l'entreprise (capital emprunté et capitaux propres) est supérieure au taux d'intérêt réel. Car dans ce cas, la rentabilité financière (qui intéresse surtout les propriétaires de l'entreprise) est supérieure à la rentabilité économique et cela d'autant plus que l'entreprise est endettée. Cependant la progression rapide des taux d'intérêt réels telle que le taux excède la rentabilité économique peut provoquer un effet inverse et être fortement préjudiciable pour l'entreprise et ce d'autant plus que l'entreprise est fortement endettée. D'où ensuite la volonté des entreprises de se désendetter, de s'autofinancer soit de recourir à la finance