effets de l alcool sur l organisme
6.1. Conséquences physiques
La surconsommation de boissons alcoolisées induit des dégâts physiques et dérègle l’organisme. Cerveau, cœur, œsophage, foie, peau : bon nombre d’organes sont touchés.
6.1.1. Impact sur l’organisme
La toxicité de l’alcool se fait de plusieurs manières :
• toxicité directe de l’alcool lui-même
• toxicité des métabolites de l’alcool (produits de sa dégradation par l’organisme)
• carences nutritionnelles et déshydratation associées à l’alcoolisation
Les effets toxiques de l’alcool peuvent atteindre toutes les fonctions vitales. En plus du cerveau pour lequel les conséquences sont nombreuses, certains organes sont principalement touchés.
• Cerveau
L'alcool entraîne une destruction irréversible du cerveau.
Voir tous les effets de l'alcool sur le cerveau au paragraphe 6.2.
• Yeux
Des atteintes du nerf optique (névrites) peuvent diminuer l’acuité visuelle. Cela se traduit par une vision trouble et des lacunes dans le champ visuel (scotomes). Ceci ne concerne qu’un faible pourcentage de patients alcoolodépendants, ayant le plus souvent entre 40 et 70 ans.
• Œsophage
Une forte alcoolisation peut provoquer des troubles moteurs impliqués dans le reflux gastro-œsophagien. Le transit alimentaire normal (œsophage > estomac > intestin) n’est plus correctement suivi. Le bol alimentaire est refoulé de l’estomac vers l’œsophage, entraînant des brûlures et des aigreurs. L’alcool a également une toxicité directe sur l’œsophage. Il favorise la pénétration d’agents cytotoxiques au travers de sa muqueuse. Ceci entraîne une inflammation de l’œsophage : l’œsophagite. Cette inflammation peut évoluer en ulcère chez les alcoolodépendants. L’alcool peut aussi entraîner un cancer de l’œsophage. Il en est d’ailleurs le principal facteur. Le risque de ce cancer est encore 35 fois plus élevé pour un individu alcoolodépendant fumeur par rapport à un non-fumeur ne buvant pas.
• Peau
L’alcool est responsable de modifications