Egypte
Frères musulmans(149) - Omar Souleimane(38) - présidentielle égypte 2012(12) - Khairat al Chater(4)
10/04/2012 à 10h:11 Par Jeune Afrique
Omar Suleimane, ancien chef des services secrets égyptiens (d.). © AFP
Lundi 9 avril, la campagne présidentielle égyptienne a tourné à l'affrontement entre l'ancien chef des services secrets de Hosni Moubarak, Omar Souleimane, qui veut "sauver le pays du chaos", et les Frères musulmans, qui l'accusent de vouloir "voler la révolution".
Alors que le premier tour de l'élection présidentielle égyptienne se tient dans six semaines, l'affrontement entre l'ancien chef des services secrets de Hosni Moubarak, Omar Souleimane, et les Frères musulmans fait monter la tension d'un cran dans le pays. Pour Khairat al-Chater, le candidat du parti islamiste, « les Égyptiens n'ont pas fait des sacrifices pour que le vice-président de Moubarak revienne ».
Ces propos, prononcés lors de la première conférence de presse du candidat, visaient directement Souleimane « Sa candidature est une humiliation pour la révolution », a ajouté Khairat al-Chater, tout en menaçant de faire descendre dans la rue les troupes des Frères musulmans.
Domination islamiste critiquée
Une confrérie dont la puissance n'est plus à démontrer, et qui veulent faire oublier leur très grande timidité au début de la réolution. Les Frères musulmans dominent le Parlement et visent désormais la présidence. Une ambition, qui, si elle aboutit, se traduira par une prise de contrôle quasi totale des pouvoirs exécutif et législatif. Une perspective qui a suscité de nombreuses critiques dans la classe politique mais aussi à l'intérieur-même de la confrérie car cette sratégie rompt avec tous ses engagenemnts précédents.
Un climat houleux accentué par la domination islamiste sur la commission de rédaction de la Constitution. Pour répondre aux critiques et aux accusations d'hégémonie, les Frères musulmans