Diego Rivera – Le marché de Tlatelolco.

Peinture murale qui décore les murs du Palais National de Mexico, réalisée en 1945.
Description
Au premier plan, on distingue une multitude de personnes. C’est le marché qui est représenté : à gauche, on vend les fruits et légumes, au centre, on voit du maïs. Puis, des fèves de cacao : c’était la monnaie d’échange principale. En effet, les aztèques n’avaient pas de monnaie ; c’était une société de troc (« trueque »), ils utilisaient les fèves de cacao, des hachettes de cuivre, des petites tuiles d’or, des tuyaux de plumes remplis de poudre d’or… A droite, on vend des pierres, des bijoux, .... . A l’époque où les espagnols, menés par le conquistador Hernán Cortés, commencèrent la conquête, en 1519, le grand marché de Tlatelolco attirait environ 60 000 personnes par jour.
Au centre, pas tout à fait au milieu, assis et porté par des indiens, apparaît le dernier empereur aztèque, Moctezuma. Le roi était le prêtre suprême, il était évidemment très respecté. Le blanc de son vêtement apporte beaucoup de luminosité. Il porte son regard sur le marché, le domine. L’attention est centrée sur lui, sur son importance dans la société aztèque.
Au second plan, à gauche de l’empereur, c’est l’endroit où se vendent les tapis de jonc (« las esteras »), les couvertures, …Puis, derrière encore, apparaît une pyramide. Rappelons que les aztèques pratiquaient les sacrifices humains au sommet des pyramides.
Derrière, on remarque la ville de Tenochtitlán par laquelle on accède grâce à des voies entrecoupées de ponts, doublées de canaux. Les deux villes de Tenochtitlán et de Tlatelolco étaient situées sur un lac. Les aztèques ont donc bien organisé leur vie sur ce lac.
Au fond, Rivera a représenté les montagnes mais également des volcans, deux ; sans doute le Popocatepetl et le Iztaccíhuatl.
Analyse
Le peintre a souhaité mettre en valeur la société aztèque l’idéalisant. En effet, c’était une société de troc donc peu ou pas de litiges. D’autre