Eldorado Voltaire
« La conversation fut longue … mathématiques et de physique. »
A peu près au milieu, Candide et Cacambo parviennent dans le monde merveilleux de l’Eldorado. Ce qu’ils verront ne manquera pas de nourrir leur réflexion.
Ici, Voltaire, pour la 1ère et dernière fois du conte, a recours au merveilleux.
Ils font la rencontre d’un vieillard, 172 ans, c’est le personnage de plus apte à leur expliquer et leur faire découvrir l’Eldorado.
Problématique :
I ) Le recours au mythe 1 ) le mythe de l’Eldorado (le pays doré)
Découvert en Amérique du Sud, puis colonisé par l’Espagne. Ce nouveau monde a suscité bien des convoitises, les conquistador étaient à la recherche du fabuleux métal : l’or, et c’est ainsi qu’est né un pays riche ou il suffit de se baisser pour ramasser de l’or et des pierreries. On pensait que ce royaume était une survivance du Royaune des incas (pérou), mais dans un lieu secret et protégé : c’est pour cette raison que Cacambo et Candide le découvrent par hasard en se laissant porter sur un fleuve inconnu, et lorsqu’ils veulent le quitter, ils doivent franchir des montagnes infranchissables.
2 ) la notion d’Utopie
- Lieux qui n’existe pas, société idéale mais imaginaire, impossible à réaliser.
- Thomas More, philosophe anglais qui créé l’Utopie dans son livre « Utopia », qui est une île imaginaire où règne un communisme idéal et qui critique sévèrement la société anglaise au 16ème siècle.
- Voltaire s’est inspiré de cette œuvre, il a repris les propositions pour un monde meilleur, et les critiques sur la société française.
(autre exemple : le meilleur des mondes, hirxley, 1932 : Utopie étrange qui tourne mal)
3 ) le recours au merveilleux
Le genre du conte est associé au merveilleux (intervention d’éléments surnaturels), Voltaire utilise aussi le merveilleux dans ses autres contes comme Micromégas ou Zadig.
Jusqu’au chapitre de l’Eldorado, Voltaire n’en a pas utilisé car au cours du récit, il