L'éloge de la lenteur Au premier abord, la « lenteur » a une connotation péjorative. Signe de paresse, la lenteur est devenu l'ennemi de notre société ou la rapidité semble être un atout de plus en plus nécessaire à chaque être humain. En effet nous vivons dans la vitesse comme le prouve l'existence toujours grandissante du nombre de fast food, de services rapides, de « speed dating ». Mais jusqu'ou peut on dire que la lenteur par opposition à la vitesse est négative dans la société? N'est elle pas dotée de qualités morales et de certaines vertues ? I/ Une valeur pejorative Dès que l'on se réfère à la lenteur, on pense tout de suite à apathie, indolence, nonchalance, molesse. C'est un signe de faiblesse tant morale (manque de motivation) que physique (manque de capacité, d'énergie) Ex: au sport, la lenteur est le défaut le plus important. II/ N'est elle pas volontaire et donc porteuse de qualités/vertues? Si la lenteur est réfléchie c'est qu'elle a un but, une intention intelligente et utile. Elle permet de prendre du recul sur des actions, de prendre le temps de reflexion nécessaire. Rôle positif. Ce n'est plus un défaut mais une qualité à condition de ne pas en abuser au risque de passer pour de la flémardise d'agir vite. Elle se dote d'un aspect qualitatif. Ex: dans une entreprise bien qu'il faut savoir etre rapide, la lenteur et la qualité du travail sont nécessaires. Elle peut même être riche d'une beauté intérieure. Ex: musique: bien que le rythme peut etre lent, la beauté est parfois amplifiée. De plus prendre son temps c'est permettre le bonheur :plus alors besoin de se presser pour avoir une vie efficace, productive, le but de la vie est d’être heureux. Ex : Du bon usage de la lenteur de Pierre Sansot Si l'oon accepte dans le contexte actuel de s'écouter c'est que l'on accepte de prendre du temps, d'aller contre la philosophie « le temps c'est de l'argent ». On surmonte la peur du temps perdu qui passe pour