emile zola au bonheur des dames chapitre 14
De quel façon Zola montre une évocation réaliste et naturaliste d'un grand magasin du XIXème siècle ?
En premier lieu nous verrons l'évocation réaliste et naturaliste d'un grand magasin du XIXeme siècle.
Zola décrit les lieux de la scène "comptoir","caisse" et on distingue une description de l'architecture "pont volant"- La « cohue » et la « fièvre » d'une journée de solde dans le décor d'un magasin parisien : «l'énorme charpente métallique », les « escaliers suspendus » et les « ponts volants », les «rayons » de la lingerie fine et du cuir (« étoffes », « corsage », « ganterie »...), les galeries («Mme Marty et sa fille emportées au plus haut... »). Un décor grandiose : rôle des hyperboles dans le texte (« flamboiements »), évocation de couleurs lumineuses (« l'éblouissement des feux électriques »), de bruits divers (« remous », «l'or sonnait dans les caisses » (synecdoque « or », métaphore lexicalisée « sonnait » - des espèces sonnantes et trébuchantes).Des images évocatrices d'un mouvement de foule : les métaphores marines « de longs remous brisaient la cohue », « la houle désordonnée des têtes », la métonymie « les ombres noires » , les termes de généralisation (le « peuple de femmes », « la clientèle », « les mères », « les âmes inoccupées », « son petit monde ») ou les expressions génériques (« la femme »), métaphore et synecdoque « cette mer de corsages gonflés de vie » (figure synecdochique qui