Emma et berthe

766 mots 4 pages
Situation : Emma, qui a compris que Léon l’aime, a la tentation de s’enfuir avec lui. Elle revient de l’église, où elle a essayé, en vain, de trouver de l’aide auprès du curé.
Caractérisation : Récit, d’un ton réaliste, dans un univers domestique. Emma, par inadvertance, blesse sa fille. Point de vue externe puis point de vue d’Emma, qui permet de saisir l’évolution des sentiments d’Emma sans porter de jugement.
Structure :
- l.1 à 7 (« le jour blanchâtre… de son tablier ») : le contexte
- l. 6 à 21 (« Mais, entre la fenêtre … Diachylum» ) : l’incident
- l.22 à 29 (« Mme Bovary ne descendit pas…laide ! ») : les pensées d’Emma après coup.
Problématique :
- Comment Flaubert fait-il du récit d’une simple anecdote un passage-clef du roman ?
- Comment ce récit contribue-t-il à tracer un portrait ambigu de l’héroïne ?

1. le contexte
Contraste entre l’atmosphère calme de la pièce (« le jour blanchâtre s’abaissait doucement » l.1, les meubles à leur place semblaient devenus plus immobiles, l.2, « ce calme des choses » l4) et l’état d’âme de l’héroïne, en plein « bouleversement. » Univers domestique mais légèrement inquiétant, à cause de la comparaison de l’ombre du soir avec « un océan ténébreux » (l.2)
l.5 , déplacement soudain sur Berthe, décrite de manière réaliste comme une enfant curieuse qui s’approche de sa mère, attirée par les rubans de son vêtement. Le narrateur remarque qu’elle « chancell[e] sur ses bottines », ce qui met en valeur son jeune âge, et sa fragilité.
Pour le moment, il s’agit d’une scène banale, quotidienne.

2. l’incident
Recours au discours direct (« laisse-moi ! » l.8, « laisse-moi ! » l.12, « Eh ! laisse-moi donc ») pour faire sentir la montée de l’exaspération d’Emma, et préparer ainsi l’apparition de la violence. Mais aussi pour permettre au lecteur d’assister à la scène « en direct » et de juger par lui-même.
Fort contraste entre la mère et la fille : gentillesse de Berthe, sans attendrissement du narrateur, par

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