L’éducation en générale, et la scolarisation de la jeune fille en particulier s’avère très importante quand on connaît le rôle social et économique de la femme. Le Niger fait de timides progrès en matière d’éducation et surtout ce qui concerne la scolarisation de la jeune fille. Le manque d’instruction de centaines de milliers de jeunes filles constitue un frein au développement d’un pays. Les idées selon lesquelles l’homme et supérieure à la femme se nourrissent encore au Niger et encore dans de nombreux pays africains. Alors, beaucoup d’ enseignants interrogés, affirment que les filles sont plus intelligentes, plus courageuses et réussissent mieux que les garçons. Mais avec tout cela, les jeunes filles ou du tout, les femmes sont oubliées dans beaucoup de secteur s’ il s’agit du développement dans nos pays. Les statistiques officielles du Niger indiquent que, le taux de scolarisation des jeunes n’était que de 47,4 % au cours de l’année 2006-2007 alors que le taux global atteignait 57,1%. Mais en faite, qu’est ce qui freine cette scolarisation de la jeune fille ?
Ce faible taux s’explique sous plusieurs angles. Plusieurs obstacles socioculturels et économiques limitent la scolarisation des jeunes filles, surtout en milieu rural. À l’heure actuelle, à peine une fille sur deux va à l’école primaire, une sur dix fréquente le collège et une sur cinquante va au lycée. Pour des questions de pauvreté, de préjugés, de croyances et de perceptions erronées vis-à-vis des femmes en général et des filles en particulier, ce sont des milliers de filles qui sont écartées des bancs de l’école. Le développement normal d’un pays ne peut se faire sans l’apport de tous ses cerveaux, notamment ceux des femmes et autres jeunes filles. Pour beaucoup de personnes la femme est réservée qu’aux travaux ménagers. Car, dans nos sociétés traditionnelles la femme se limite à être une bonne épouse, c’est-à-dire qu’elle doit se soumettre à son mari, être une bonne mère ; ce qui la