En quel sens peut-on parler de conscience collective ?
Mais la « société » est-ce que cela existe vraiment ? Si je tombe en panne sur l’autoroute, ce n’est pas la « société » qui vient me porter secours, ce sont des hommes, des personnes. Pas « la société ». Si j’enfreins une règle du code de la route, ce n’est pas « la société » qui me verbalise, mais une personne, un gendarme chargé de veiller au respect du code. De la même manière, un parlement est composé d’un ensemble de personnes, et il en va de même pour une association, une institution et un État. Nous pourrions dire qu’en un sens, seule la personne est réelle, le reste, les superconcepts totalisants d’« État », de « société », de «culture », de « langue », d'« inconscient », ne sont des êtres de raison. Nous aurions bien tort de nous en remettre à des mots, même quand ils sont majusculés par la science, en oubliant les individus vivants, car la demeure de la vie et la responsabilité de l’existence se tient seulement dans l’individu, dans son être