ploie Le chômage relève-t-il d’une insuffisance de croissance ou de dysfonctionnements du marché du travail? Plusieurs débats d’économistes. Ceux du courant du déséquilibre tentent de concilier les analyses néoclassique et keynésienne pour expliquer le chômage. La nouvelle micro-économie du travail cherche, quant-à-elle des fondements micro-économiques à la rigidité des salaires. Les gvts ont mis en oeuvre des politiques spécifiques pour indemniser les chômeurs et lutter contre le sous-emploi par des politiques actives. I- A la recherche d’une définition du chômage, cette notion vient de l’existence de la notion de salarié. 1) Le chômage est le produit d’une société fondée sur le salariat. Apparaît en 1896 (recensement). Le travail dans le système de salariat s’achète comme une marchandise. Est chômeur celui qui ne trouve pas acheteur. Jusqu’à la 2nde RI, l’ouvrier n’est pas coupé du monde rural, proto-indus : le tps de L ds les exploitations varie selon la conjoncture, et on ne peut parler vraiment de chômage. A la fin du XIXe apparaît la figure du prolétaire vivant dans un foyer urbain et ne pouvant plus se replier sur les activités précapitalistes. La frontière entre travail et non travail devient alors nette. L’historicité du concept de chômage est riche d’implications méthodologiques. D’abord, il faut relativiser les comparaisons de taux entre périodes éloignées. De plus, le taux de salariat n’est pas le même partout. Il y a ds les PED un fort sous-emploi sans doute, que les théories du sous-développement appellent chômage déguisé. 2) La définition statistique du chômage se heurte à l’existence d’un halo. Selon le BIT, le chômage se définit comme la situation d’une personne sans travail rémunéré, disponible pour occuper un emploi, et effectuant une démarche de recherche d’emploi. Il y a donc un critère de