En quoi "le roi soleil se lève aussi" est-il un régal d'intelligence « française » léger et profond à la fois, qui enrichit et distrait en même temps ?
1696 mots
7 pages
Si aujourd'hui pour de nombreux élèves, le château de Versaille ainsi que la vie du roi Soleil et de sa cour, n'est que synonyme d'un apprentissage rébarbatif quelconque parmi tant d'autres, il n'en reste pas moins qu'ils inspirèrent et intéressèrent bon nombre de gens qui ont sû nous prouver qu'il y avait toujours plus à découvrir et à comprendre de cette vie et de son époque. Ainsi était l'avis de Philippe Beaussant, auteur du « régal d'intelligence « française » léger et profond à la fois » Le Roi-Soleil se lève aussi. Le critique qui a qualifié cette oeuvre ainsi, ajoutera même qu'il « enrichit et distrait à la fois ». Il paraît donc sensé de nous demander comment la lecture de ce texte justifie-t-elle ces propos ? Nous allons donc dans un premier temps montrer qu'à la première lecture la narration peut avoir un coté étouffant, de trop de détails et peut nous induire sur une impression erronée sur la vie de notre Roi Soleil. Puis nous accentuerons le développement sur le côté enrichissant et distrayant à la fois de ce livre, ou comment l'auteur s'y prend-t-il pour nous donner une leçon d'Histoire sous forme d'histoire.Le livre auquel nous allons nous intéresser nous livre une journée de Louis XIV dans ses moindre détail, de son réveil à sept heures du matin lors du Petit Lever, jusqu'à son Petit Coucher vers minuit. A première vu, nous pouvons nous demander comment est-il possible de raconter une seule journée, bien qu'elle dure dix-sept heures, en 250 pages ? Le fait est qu'effectivement la vie du roi au XVIIéme siècle était bien remplie, et notre auteur a le don pour user de détour nous amenant encore plus de détails et d'informations sur ce qu'était la vie du roi Soleil, de sa cour ou de son entourage. Mais malgré tout cela, à la première lecture, certains passage de ce livre peuvent paraître bien fastidieux, de par leur longueur. Par exemple Philippe Beaussant étant passionné par la musique baroque de Versaille, et les Arts de la Scène du XVII, il