En quoi les images de la laideur, de l'horreur peuvent elles constituer des objets poétiques ?
Réponse à la problématique : En quoi les images de la laideur, de l’horreur peuvent - elles constituer des objets poétiques ?
Depuis la création de la poésie, les poètes avaient pour coutume de ne parler que des sujets dit nobles, des sujets comme la beauté, la nature et l’amour. Durant le 19ème siècle les pratiques changent, la forme des poèmes s’assouplit, les sujets s’élargissent, on parle désormais de la souffrance, de la révolte sociale, des paysages urbains, du quotidien et de la laideur.
Aussi pouvons-nous nous interroger, en quoi les représentations de la difformité et de l’abjection peuvent - elles inspirer des créations poétiques ?
Dans un premier temps nous allons constater la volonté des poètes pour le renouveau du genre poétique, puis nous verrons que la poésie est utilisée pour convaincre le lecteur. Enfin nous observerons que la poésie est devenu un moyen d’exprimer sa révolte et son indignation a travers les arts poétiques.
Tout d’abord, nous allons observer le désir d’un renouvellement de la poésie. Cela commence avec le rejet des valeurs anciennes et passées, comme le dit Guillaume Apollinaire dans son texte « Zone », extrait du recueil Alcools, il fait l’éloge de la modernité, en passant par la Tour Eiffel, des rues, des hangars et des industries, et rédige le blâme de l’ancienneté en se moquant de l’antiquité grecque et romaine ainsi que de la religion. Francis Ponge lui aussi, en faisant la description d’une huitre, un mollusque comestible tellement laid que personne n’y prête attention,
C’est une description qui change la vision du lecteur, désormais ce n’est plus une simple huitre, mais un objet, un objet de création fait par le poète lui-même, on même dire un objet de recréation poétique. Ces deux auteurs imposent une nouvelle vision de l’objet poétique quel qu’il soit autant dans le fond que dans la forme, on ressent un mouvement nouveau dans le monde de la poésie.
Cependant, certains, très