En quoi les mutations environnementales ont-elles modifie les structures et le mode de fonctionnement des organisations ?
L’environnement économique et sociétal des entreprises a été bouleversé par la mondialisation et les nouvelles technologies de l’information et de la communication : barrières à l’entrée de certains marchés éliminées, marchés à saturation, innovations de plus en plus rapides, cycle de vie des produits de plus en plus courts, forte pression concurrentielle, attentes des consommateurs mouvantes… La crise économique a également remis en question des modèles tels que le modèle Portérien en mettant en évidence d’autres voies possibles de réussite. De nouveaux types de modèles économiques ont vu le jour (chaine des valeurs partiellement ou totalement dématérialisée…). Nous sommes entrés dans l’ère du mouvement et de l’incertitude.
Les organisations « classiques » ou fonctionnelles ne peuvent réussir dans ce nouvel environnement car elles génèrent de la rigidité, de la standardisation. Leur type structurel entraine contrôle et rationalité mais en contrepartie une grande résistance au changement.
Cette organisation de type intégration verticale rencontre deux problèmes : d’une part il lui est généralement impossible d'atteindre un niveau de performance optimal pour chacune de ses fonctions, or la valeur d'une chaîne est celle du plus faible de ses maillons ; d’autre part le fait de posséder en interne l'intégralité des étapes de création de valeur limite fortement la capacité d'adaptation de la structure.
De plus, de nombreux facteurs limitent le potentiel de créativité dans les entreprises de type bureaucratique : l’information ne circule pas de façon optimale, les individus sont spécialisés, les métiers cloisonnés (structure de formalisation), les initiatives personnelles ne sont pas encouragées… Tout cela aboutit au contrôle et à la stabilité certes, mais ne constitue pas un terreau fertile pour la créativité!
Aujourd’hui la