En quoi l'apologue suscite le plaisir mais aussi la réflexion du lecteur
SUJET : Expliquez, ce qui peut, dans les apologues susciter le plaisir mais aussi la réflexion du lecteur. Vous vous appuierez sur les textes vus en cours et sur votre lecture personnelle.
« Si peau d'âne m'était conté, j'y prendrais un plaisir extrême » avoue la Fontaine dans « le pouvoir des Fables ». La fable est certainement un des types d'apologues les plus populaires et accessibles à tous. Que ce soit sous d'autres formes telles que le conte philosophique ou l'utopie, l'apologue, très répandu depuis l'Antiquité, s'est particulièrement développé au XVIIème et XVIIIème siècle sous la plume de Voltaine ou la Fontaine. Aujourd'hui, ce genre reste très captivant pour le lecteur. Après avoir montré dans un premier temps que l'apologue peut susciter le plaisir, nous verrons dans un deuxième temps, qu'il engendre aussi la réflexion du lecteur.
L'apologue a pour fonction principale de divertir le lecteur. De part sa structure, ce genre littéraire plaît. En effet, la brièveté du récit en est une caractéristique essentielle, particulièrement les fables qui sont courtes, dépourvues d'éléments superflus et écrites en vers. C'est pourquoi, le lecteur éprouve du plaisir à les lire d'autant que la mise en scène d'animaux personnifiés est amusante et compréhensible pour les enfants mais également pour les adultes.
La vivacité du récit est source de plaisir : dans le cas des fable, la Fontaine utilise tous les procédés de la versification pour dynamiser son histoire en alternant les rythmes, les dialogues, les passages narratifs afin d'éviter l'ennui du lecteur.
De plus, l'apologue se distingue du roman et de la nouvelle par son récit divertissant : il est vrai que l'auteur persuade mieux le lecteur en l'amusant, en l'intéressant à une histoire riche en péripéties ; ainsi, le destinataire adhère plus facilement à la morale qui en découle. C'est la thèse défendue par Rabelais dans son œuvre « Gargantua » ou encore dans