Dans la société d’aujourd’hui, nous ne pouvons nous passer de tous les objets techniques qui nous entourent. J.-Y TOUSSAINT explique bien ce phénomène dans son article « Pas d’existence sans objet » paru dans La Tribune le 21 mai 2014. Toutefois, la demande insatiable de nouveaux objets motive une avancée technologique importante qui a un impact positif comme négatif sur notre société, comme le montrent D. SCHMITT dans son article « L’Ere du conso-producteur » paru dans Le Monde le 17 avril 2014, D. CUNY dans son article « Imprimantes 3D : ces petites machines qui vont (beaucoup) changer le monde » paru dans la Tribune le 10 juillet 2013, ainsi que la publicité pour le site www.commentreparer.com. Ces réflexions sur l’impact de l’objet sur notre société nous amènent à nous demander en quoi l’objet peut orienter son évolution. Nous verrons d’abord le point de vue des auteurs sur le règne de l’objet dans la société, puis sur les réactions humaines face à la consommation de masse pour finir par les solutions que laisse entrevoir la technologie pour sortir de la société de consommation.
L’Homme a bâti un empire de la consommation basé sur l’objet, créant un désir d’acquisition perpétuel. L’objet est omniprésent dans nos vies. Comme le montre le professeur J.-Y. TOUSSAINT, il n’y a pas d’activité humaine qui n’implique pas l’utilisation d’outils, ou de combinaison d’outils. Cette consommation d’objets engendre une consommation d’énergie et une production de déchets, comme le souligne D. SCHMITT, qu’il faut solutionner par l’utilisation d’autres outils. On voit bien que le besoin d’objets est un cycle sans fin. D’un autre point de vue, l’objet est utilisé dans notre société comme un moyen de distinction sociale. En effet, comme l’explique le professeur d’université, la possession d’objets est devenue un moyen de déterminer le rang social d’une personne, notamment en fonction des capacités financières mises en œuvre pour accéder à ces objets. Ce désir d’acquisition