Enfant et déficience intellectuelle
Il existe quatre types de CLIS différentes, j’ai fait mon stage dans une CLIS de type 1. Cette classe accueille, sur décision d’orientation de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH), des élèves en situation de handicap qui présentent des troubles des fonctions cognitives, mentales ou intellectuelles. Comme exemples, je peux citer les troubles envahissants du développement (TED) ou encore les troubles ayant rapport au langage et à la parole. Ces multiples troubles sont à l’origine de difficultés sur le plan scolaire.
I- La notion de déficience intellectuelle
La déficience intellectuelle peut se définir comme une insuffisance du développement des capacités intellectuelles qui entraîne des difficultés en ce qui concerne : la scolarité, l’apprentissage ou encore la communication. L’organisation mondiale de la santé livre une définition de la déficience intellectuelle. Selon cette organisation, la déficience intellectuelle est une limitation significative et durable d’un sujet par rapport à un sujet normal du même âge.
Lorsque l’on aborde la problématique de la déficience intellectuelle, on peut se baser sur 3 critères, à savoir le fonctionnement intellectuel qui est inférieur à la moyenne (quotient intellectuel inférieur ou égal à 70), le constat de déficits ou altérations du fonctionnement adaptatif concernant au moins deux des domaines suivants : autonomie, communication, vie domestique, aptitudes sociales et professionnelles, mise à profit des ressources de l’environnement, responsabilité individuelle, travail, santé, loisirs et sécurité. Comme la déficience intellectuelle se manifeste au cours de la croissance, elle est repérable avant 18 ans. Je pourrais même parler de déficience de type dysharmonique à propos de la situation de A. que j’expliciterai après