Enjeux de l'eau emboutaillé
L'industrie canadienne de l'eau en bouteille fait face à un certain nombre d'enjeux, dont les coûts croissants du transport et de l'emballage en raison de la hausse des prix de l'essence, les pressions sur les prix qu'exercent les produits de marque privée, les exigences des grandes chaînes d'épicerie envers les fournisseurs qui souhaitent faire affaire avec elles, la concurrence des importations et le recul des exportations en raison de la hausse du dollar canadien. Ces facteurs se répercutent sur la rentabilité et la croissance de l'industrie.
Enjeux réglementaires
Conformément à la réglementation provinciale, les entreprises d'eau en bouteille peuvent posséder ou louer un terrain sur lequel coule une source et dans certaines provinces, elles doivent être titulaires d'un permis renouvelable pour avoir le droit de puiser l'eau. Ces sociétés surveillent leurs sources, mais n'ont ni la responsabilité ni la capacité d'agir sur la protection de l'eau dans les aires avoisinantes au delà des sources.
Les sources utilisées par les embouteilleurs sont exposées à la contamination des eaux souterraines en provenance des aires avoisinantes. Les embouteilleurs sont également à la merci des changements dans les politiques d'utilisation et les exigences concernant l'émission de permis imposées par les provinces.
Enjeux environnementaux
Les environnementalistes se préoccupent à l'idée que l'eau des lacs, des ruisseaux et des puits soit puisée pour être expédiée ailleurs. Ils estiment qu'à long terme, cela peut réduire la nappe phréatique environnante. C'est l'une des questions qui alarment les résidents lorsqu'un embouteilleur vient s'installer dans une région. L'industrie canadienne de l'eau en bouteille fait un usage efficace de l'eau. En effet, elle n'utilise que 1,3 litre d'eau pour produire un litre d'eau en bouteille, par rapport à d'autres industries des boissons qui peuvent utiliser plusieurs litres d'eau pour produire un litre de boisson.
Un autre enjeu