Réseaux, Territoires et pôle de compétitivité
L’accélération du processus de libéralisation des marchés et la réduction sensible des coûts de transport engendrent une recrudescence de la concurrence et une montée de l’incertitude. N’étant plus suffisamment protégées par les barrières traditionnelles, les entreprises doivent renforcer leur avantage compétitif.
Pour répondre à cet impératif de compétitivité, les entreprises définissent de nouvelles stratégies dont l’objectif est de s’alléger en facteurs de production (recentrage).
Ces stratégies appellent de nouvelles structures organisationnelles, le plus souvent de type réseau. I) L’émergence de nouvelles stratégies d’entreprise
Début des années 1980 : Augmentation de l’incertitude avec le processus de libéralisation, dérèglementation et privatisation.
Le besoin de sécurité des entreprises se traduit par nécessité de construction d’un avantage compétitif : Nouvelles stratégies fondées sur la production et l’exploitation de la connaissance. A) Le recentrage sur le métier de base
30 glorieuses (1945 – 1973) : Croissance économique, Mode de production intensif. Salaires indexés sur les gains de productivités (mode de régulation monopoliste privée). Les entreprises augmentent régulièrement leur niveau de production ce qui se traduit par une croissance de la demande de travail, processus menant à une situation de plein emploi des facteurs de production. 1) L’ère de l’entreprise « ronde »
L’entreprise grandit que ce soit en terme de production, d’effectifs ou encore d’établissements et/ou de filiales. Cette augmentation résulte également du processus d’internalisation et d’intégration verticale justifié par la théorie des CT : l’entreprise préfère assurer la transaction elle-même plutôt que de recourir au marché. C’est donc l’ère de la grande entreprise (entreprise ronde) dont l’avantage compétitif repose essentiellement sur un avantage-coût résultant de l’existence d’économies d’échelle. 2) Une