Entho-cosmétique
Le marché des cosmétiques pour les peaux noires et métissées est devenu un business très porteur.
Pendant très longtemps, personne ne s’est intéressé à ce marché. Les populations Antillaises et Africaines devaient se fournir en cosmétique dans les petites boutiques Chinoises ou Arabes du quartier.
Désormais, ce n’est plus le cas. L’ethno-cosmétique est présent dans les grandes enseignes telles que les Galeries Lafayette, Séphora, Nocibé etc. Les sociétés qui voulaient se lancer dans les cosmétiques ethniques ont eu du mal à convaincre leurs distributeurs du potentiel de ce marché.
L’ascension du marché des cosmétiques ethniques s’est fait progressivement. Bien évidemment, le phénomène a d’abord pris de l’ampleur aux Etats-Unis. Dans les années 90, des marques comme Maybelline, Estée lauder prennent conscience de l’intérêt de ce marché. A cette époque, les produits ethniques sont majoritairement des produits capillaires, puis viendront les soins du visage, et de la peau.
L’Oréal a été l’une des premières grandes sociétés à s’intéresser au marché des cosmétiques ethniques. Le groupe a racheté les américains Carson et Softsheen (spécialistes dans le domaine). Après la fusion des deux entreprises américaines, L’Oréal est devenu le leader sur le marché Américain. La société a créé en 2003 un institut de recherche ethnique sur le cheveu et la peau.
La marque utilise dans ses publicités des égéries telles que Beyoncé ou Kelly Rowland ou actuellement Inna Modja.
Le géant l’Oréal ne s’arrête pas là, il remplace le crayon noir par le Khôl et créé son premier site internet en Arabe par le biais de sa filiale l’Oréal Maroc.
Fin 2001, DOP part à la conquête des cheveux très secs ou frisés.
Une grande première en France. Les affiches publicitaires et les annonces presse mettent en scène des personnes noires, hispaniques et arabes. La communication de DOP sera accès sur la diversité.
En France, les tentatives de marketing ethnique dans