Entre le feu et la neige
Les relations syro- israéliennes

Israël, la Syrie et les Palestiniens alternent en ce moment le chaud et le froid concernant le processus de paix. La virulente diatribe verbale entre les chefs de la diplomatie syrienne et israélienne a été, ensuite, atténuée par les propos du Premier ministre israélien et ceux du président Assad. Le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (alias Abou Mazen) exprime, pour sa part, sa disposition à reprendre les négociations, assorties de certaines conditions, alors que les Etats-Unis pressent toutes les parties à mettre un terme à ces tensions et à s’engager dans un dialogue franc et direct qui ne peut se faire que sous son égide. Le président américain Barack Obama a fait de la relance du processus de paix israélo- palestinien, suspendu depuis la guerre à Gaza (décembre 2008-janvier 2009), une “priorité” de son administration qui cherche, aussi, à se rallier les Syriens, nommant un nouvel ambassadeur à Damas.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a réaffirmé dimanche dernier à l’ouverture du Conseil des ministres hebdomadaire, “qu’Israël est prêt à négocier avec les Palestiniens et la Syrie sans conditions préalables”.
“J’espère que nous sommes à l’orée d’une relance des négociations avec les Palestiniens et nous sommes disposés à les reprendre avec la Syrie”, a déclaré Netanyahu à l’issue de la réunion, précisant: “Nous sommes guidés par deux principes: nous n’acceptons pas de conditions préalables qui forceraient Israël à des concessions énormes avant tout accord et en deuxième lieu, tout accord final devra préserver les intérêts fondamentaux d’Israël, en premier lieu en matière de sécurité”. Le chef du gouvernement a ajouté, à cette occasion, qu’”Israël aspire à la paix avec ses voisins, comme il y est parvenu avec l’Egypte et la Jordanie”.
Ces déclarations sont intervenues après une attaque virulente du ministre israélien des Affaires étrangères, contre le régime syrien.