Entreprenariat maroc
Avant le Global Entrepreneurship Summit qui se déroule cette semaine à Marrakech, un heureux concours de circonstances m'a permis d'assiter, le mois dernier, à la première table ronde du Collectif des Associations Pour l'Education et l'Entrepreneuriat (CAPEE) à Casablanca. Les propos des intervenants et leurs échanges avec l'auditoire m'ont permis de faire trois découvertes positives et d'exprimer trois points de vigilance à l'intention des acteurs de l'écosystème entrepreneurial marocain.
Commençons par les bonnes surprises. Le premier est la constitution du CAPEE qui réunit 12 associations, ONG, fondations et réseaux dédiés à l'amélioration de la qualité de l'éducation et la promotion de l'entrepreneuriat au Maroc. Ne pouvant pas tous les énumérer, j'invite le lecteur à découvrir les membres du CAPEE sur son site internet: http://capeemaroc.org/
Si je salue la création du CAPEE, c'est parce que son existence ne va pas d'elle-même. La tendance naturelle des acteurs, au Maroc comme ailleurs, est d'ignorer ce que font les autres lorsqu'ils n'y voient pas tout simplement des concurrents susceptibles de leur faire de l'ombre. Espérons que le CAPEE et ses membres inventeront les bonnes manières de faire jouer, dans la durée, leurs complémentarités au service de la cause entrepreneuriale au Maroc.
J'ai tiré mon deuxième point de satisfaction de la composition de la table ronde et de l'auditoire. J'ai vu et entendu des entrepreneurs, des militants et des experts marocains parler d'entrepreneuriat au Maroc avec d'autres marocains. J'en ai conclu que l'écosystème entrepreneurial marocain est riche de talents et de ressources endogènes. Pour saisir l'importance de ce constat, il convient de penser à d'autres pays où la dynamique entrepreneuriale est l'apanage quasi exclusif d'ONG et organismes internationaux. Il ne m'a pas échappé que les organisations internationales agissant au