Entrepreneurs d'avenir
Tout d’abord, pour réinventer l’entreprise, il faut en mesurer autrement la richesse. Deux actions à mettre en oeuvre sont précisées : faire évaluer le capital immatériel de l’entreprise et mettre en place un autre modèle comptable (modèles de comptabilité environnementale ou universelle comme Care et Gaia).
Pour celles et ceux qui avaient préféré s’interroger sur la croissance (nécessaire) des entreprises, la question était alors de savoir « Comment grandir sans se renier ? ». La notion d’empowerment a émergé : il faut considérer et responsabiliser les salariés en les associant aux décisions et ce, à tous les niveaux de l’entreprise.
Et pour dessiner un avenir souhaitable dans ce contexte de crise, les entrepreneurs ont rappelé leur besoin de financement. L’inédite « Charte des Investisseurs d’avenir » a retenu l’attention. Elle porte sur cinq principes : équilibre entre investissements financiers et dimension sociale et humaine respect de la temporalité de l’entreprise partage équitable de la valeur réalisée transparence dialogue.
La présidente de Planet D, Caline Jacono souligne les enjeux : « Il faut diffuser cette Charte, la crédibiliser par l’action, créer un label sur le modèle de l’investissement socialement responsable et établir un processus d’amélioration ». C’est sur ce colossal défi que s’est achevée la première série de commissions du Parlement.
Le lendemain, furent présentées les conclusions de l’enquête menée par le groupe de travail « Entreprendre au féminin »