Entreprise algerienne
Mme Khedidja Belhadi, fondatrice et présidente de l’association, également chef d’une entreprise de bâtiment, a mis l’accent sur la nécessité d’accompagner les porteurs de projet et de préparer un environnement propice aux affaires. Pour ce faire, il est primordial, note la présidente, de créer des zones d’activité, de réformer le système bancaire, et d’inciter les collectivités locales à s’impliquer davantage dans l’orientation des investisseurs de manière à identifier les besoins pour mieux les prendre en charge et assurer la pérennité de l’entreprise. «Nos entreprises doivent sortir de la dimension locale pour se projeter dans l’international», a estimé Mme Belhadi qui soutient plus loin que le climat actuel des affaires en Algérie, fortement soutenu par les différents dispositifs d’encouragement mis en place, s’y prête, n’était la bureaucratie et les problèmes du foncier. Concernant l’entrepreneuriat féminin, la président de l’AME qui compte au sein de son organisation 400 femmes, entre entrepreneurs et artisanes, affirme que de belles initiatives existent mais elles sont plus versées dans l’artisanat, d’où la nécessité, poursuit-elle, de les accompagner de manière à leur donner une plus grande dimension et à les rendre performantes et compétitives. Accompagner les femmes artisanes et entrepreneurs est justement l’une des missions principales de l’AME qui fait actuellement dans le travail de proximité à l’intérieur du pays en vue de recenser et d’aider les entreprises féminines à se développer et à se faire une place sur le marché. «A termes, il s’agit de faire émerger des entreprises stratégiques pour l’économie nationale, le partenariat en est la clé du succès.